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Archéologie
Le service départemental d’archéologie du Val d’Oise est un service de la direction de l’action culturelle du Conseil Départemental. Il a pour mission l’inventaire, l’étude et la valorisation du patrimoine archéologique valdoisien. C’est un acteur important de la recherche archéologique en Val d’Oise qui conduit de nombreux chantiers sur le territoire. Il assure une diffusion de ses résultats auprès du grand public, des écoliers et des collégiens.
Le Val-d'Oise se situe aux confins de quatre tribus gauloises, limites qui ont été conservées par l'administration romaine. Hormis les itinéraires doublant les rivières, le territoire est traversé par plusieurs voies antiques de grand parcours établies dès le début du Ier siècle...
Les constructions destinées à stocker la glace ou la neige hivernale pour en disposer pendant les mois d’été sont un dispositif très ancien. Dans le Val-d’Oise, quarante-deux glacières ont été dénombrées dans les archives, sur les plans anciens, ou sur le terrain pour vingt-sept d’entre elles...
Pontoise est la seule localité du Val-d’Oise mentionnée sur la Table de Peutinger. D'autres habitats groupés ont été révélés par l’archéologie : L’agglomération antique des Terres-Noires à Épiais-Rhus a succédé à un bourg gaulois ; La ville gallo-romaine de La Blanche-Voye à Beaumont créée au Ier siècle de notre ère ; Aux Vaux-de-la-Celle à Genainville, une bourgade s'est développée autour d'un sanctuaire de source ; De tailles plus modestes, des stations routières s’élevaient à Ermont, La Coudraie de Condécourt, La Patte-d’Oie de Gonesse, Le Carré-Sainte-Honorine de Taverny...
Après l’émergence dans les années 1950 de l’archéologie médiévale, et de « l’archéologie industrielle » dans les années 1970, un pas de plus a été franchi au cours des années 1980 dans la remise en cause d’une archéologie définie par une spécialisation sur les périodes anciennes, avec une première théorie d’une « archéologie générale » faisant place aux Temps moderne et contemporain.
L'exposition itinérante 1914-1918. Le Camp retranché de Paris. La forêt mobilisée dans le Val d'Oise, conçue par le Service départemental d’archéologie et l’Office national des forêts, relaie depuis 2014 des recherches récentes sur les ouvrages militaires destinés à protéger Paris.
Cette brochure, qui en reprend les grandes lignes, offre le même éclairage inédit sur le rôle stratégique de la forêt pendant cette période et sur l’apport de l’archéologie à la redécouverte d’un patrimoine oublié. Elle rappelle les efforts consentis par notre territoire, durant les quatre années du conflit.